
Un cancer pas si grave
éd. Leduc.s, 2019
« Je pressens que cette journée est cruciale dans ma vie, qu’il y aura un avant et un après, que demain, je penserai déjà autrement. Je souhaite me souvenir de tous les états par lesquels je vais passer. Je ne fais pas confiance à ma mémoire. Enfant, j’écrivais dans des journaux intimes que je finissais toujours par jeter, convaincue que ce que j’y avais écrit n’avait aucun intérêt.
Aujourd’hui, je regrette de ne pas savoir ce que je pensais quand j’avais 12 ans. J’en ai 41, ma vie est en train de basculer, cette fois, je ne ferai pas la même erreur. »
Bien sûr, il y a l’annonce de la maladie et les traitements. Mais Géraldine Dormoy raconte aussi l’évolution de son rapport au monde. Apprendre à ne rien faire, accepter ses sensations, se recentrer sur l’essentiel : voilà sa mission. Douze mois d’un journal intime riche d’enseignements pour toutes et tous, malades ou bien portants.
Ce livre se lit d’une traite.
Le cancer n’est finalement pas le sujet principal de ce texte. Il s’agit plus d’une traversée. D’un questionnement. D’une quête de sens. Et tous ces sujets me semblent universels. Si vous avez peur de la maladie, n’ayez crainte. Géraldine est tellement factuelle qu’elle ne laisse aucune place au pathos. On ressort de la lecture avec l’envie de prendre soin de soi. Et d’aller faire un examen de contrôle.
Lili Barbery-Coulon
Son récit n’a rien de déprimant, au contraire il apprend à remettre de l’ordre, à se recentrer avec bien plus de force que certains best-sellers de développement personnel.
Isabelle Thomas
Ce livre est important.
Marie Robert
Élégance, discrétion et chic. So so chic. Pudeur et mots chocs mêlés.
William Réjault
Un cancer pas si grave est disponible en format poche aux éditions Pocket.